Le Cri de l'innocence

Un génocide 

Pendant des siècles les africains ont contribué au rayonnement de l'humanité. Nous y sommes nés et par des Nomades migrants à l'Est à la recherche de terres fertiles fut établi l'empire Koush et égyptien.

La spiritualité était féconde et l'ensemble harmonieux, naturellement il y avait des guerres locales mais sans expansion.

En 652, les armées venus d'Arabie, arborant drapeaux de l'islam arrivent sur les terres nubiennes. une troupe commandée par Abd ibn Sarth part loin vers le sud en remontant le Nil et s’empare de Dongola. Malgré la résistance des Nubiens, le roi Kalidurat dut se soumettre en promettant de construire une mosquée et en accordant tous les ans un quota d’esclaves. L’accord est formel :  » Vous livrerez chaque année trois cent soixante esclaves des deux sexes qui seront choisis parmi les meilleurs de votre pays et envoyé à l’iman des musulmans ». Il s’agit du traité de Bakht conservé dans les archives diplomatiques musulmanes. Ce sera le prémices de la Traite négrière. 

Dans "le Cri de l'innocence" je l'évoque et développe ensuite tout ce qui va permettre de vider l'Afrique de ses habitants noirs.

Les Antilles vont recevoir des millions d'individus pour permettre à la France de devenir une puissance économique majeure.

Ces enjeux dépassent la raison et leurs noms un des pires génocides du monde connu sera perpétré contre le peuple Noirs. 

Dans le roman je parle bien de peuple Noirs même si aujourd'hui persiste des divisons du Brésil à Haïti à Saint-domingue aux Antilles françaises aux USA vers l'Afrique...Il fallait cristalliser en quelques chapitres cette ambition d'un seul peuple universel.

Mon roman est un parmi d'autres certes mais en toute humilité j'ai souhaité contribuer au devoir de mémoire en injectant une prise de conscience par le questionnement indirect.

La Mulâtresse Solitude bien que née en Guadeloupe se sentait africaine dans l'âme, non pas par attachement territorial mais parce qu'elle savait que les noirs formaient une seule communauté née en Afrique.

Gabriel Souleyka