Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gabriel Souleyka écrivain
24 février 2020

Le Cri de l'innocence

Génocide 

L'esclavage, qu'on nomme communément "Traite négrière" aura concerne des millions d'individus à une échelle jamais égalée.

Les quelques extraits que j'ai mis donne la mesure mais dans ce roman une chose me tenait à coeur. La notion d'humanité et donc l'aspect génocidaire.

t-ce que c'est un génocide ?

La définition basique du génocide est la suivante : Un crime consistant en l'élimination physique intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe national, ethnique ou religieux, en tant que tel, ses membres sont détruits ou rendus incapables de procréer en raison de leur appartenance au groupe.

La Traite négrière répond il à cette définition ? Objectivement.

Lorsque la traite a commencé en 652, le projet initial était de vider l'Afrique des individus de couleur noire. En les castrant, les exploitants jusqu'à la mort et les enrôlant dans les armées.  De ce point vue l'intention est manifeste. Au fil des siècles cela s'est mué en un commerce lucratif et l'esclavage des noirs est devenu une norme.

Dans le roman ceci est énoncé de différentes façons. 

Au 15ème siècle l'arrivée massive des européens par l'intermédiaire des comptoirs va changer la donne, je le développe aussi dans le roman. La volonté d'exploitation économique va encourager la déportation de milliers de personnes avec un taux de mortalité à la traversée dépassant les 60%. 

Peut on parler de génocide ?

Dans la mesure où la déportation massive empêche le renouvellement de population ainsi que le nombre élevé de tué, des villages entiers qui sont rasés pour un maigre profit, on entre de plein pied dans une phase génocidaire.

La traite va durer des siècles et totalement appauvrir le continent africain et affaiblir l'ensemble des sociétés africaines.

C'est par la durée que la dimension génocidaire prend de l'ampleur.

Pas un seul noir n'est arrivé aux Antilles de son plein gré, non pas un seul.

Quand à ceux disant que ce génocide est de la responsabilité des africains en partie,j'apporte une réponse très claire dans le roman en étant parfaitement réaliste. 

La Mulâtresse Solitude a les mêmes interrogations, comment ces millions de noirs ont pu être déporté par quelques centaines de blancs, même porteur de fusils, accompagné d'éclaireurs noirs?

C'est une question complexe à laquelle j'ai apporté une proposition de réponse dans le roman. Il ne s'agit pas pour moi de vous encourager à me lire en vous disant d'aller voir mais c'est si complexe qu'il m'aura fallut plusieurs chapitres et une certaines pédagogie pour arriver à ce que je considère une réponse cohérente. 

En tout cas, comme sur l'illustration et d'autres en dessous, il s'agit bien d'humains, de personnes et ces outils de tortures divers et variés qui tiennent bonne place dans le livre n'avaient pas d'autres utilités que de soumettre par la peur des personnes totalement innocente de tout crimes.


Genocide

 Slavery, commonly known as the "slave trade", has affected millions of people on an unprecedented scale.

 The few extracts that I put give the measure but in this novel one thing was close to my heart.  The notion of humanity and therefore the genocidal aspect.

 is this genocide?

 The basic definition of genocide is as follows: A crime consisting in the intentional physical elimination, total or partial, of a national, ethnic or religious group, as such, its members are destroyed or rendered incapable of procreating because of  their group membership.

 Does the slave trade meet this definition?  Objectively.

 When trafficking began in 652, the initial project was to empty Africa of black people.  By castrating them, exploiting them to death and enlisting them in the armies.  From this point of view the intention is manifest.  Over the centuries this has turned into a lucrative business and black slavery has become the norm.

 In the novel this is stated in different ways.

 In the 15th century the massive arrival of Europeans via the counters will change the situation, I also develop it in the novel.  The will to economic exploitation will encourage the deportation of thousands of people with a mortality rate on crossing exceeding 60%.

 Can we talk about genocide?

 Insofar as the massive deportation prevents the renewal of population as well as the high number of killed, whole villages which are razed for a meager profit, one enters full foot in a genocidal phase.

 The trafficking will last for centuries and will totally impoverish the African continent and weaken all African societies.

 It is through duration that the genocidal dimension gains momentum.

 Not a single black man arrived in the West Indies of his own free will, not one.

 As for those who say that this genocide is partly the responsibility of Africans, I bring a very clear answer in the novel by being perfectly realistic.

 La Mulâtresse Solitude has the same questions, how could these millions of blacks have been deported by a few hundred whites, even carrying guns, accompanied by black scouts?

 It is a complex question to which I have proposed a response in the novel.  It is not for me to encourage you to read me by telling you to go see but it is so complex that it would have taken me several chapters and some pedagogy to arrive at what I consider a coherent answer  .

 In any case, as in the illustration and others below, it is indeed humans, people and these various and varied tools of torture which hold good place in the book had no other utility  than submitting through fear of people completely innocent of any crimes.



Publicité
Publicité
Commentaires
Gabriel Souleyka écrivain
Publicité
Archives
Publicité