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Gabriel Souleyka écrivain
2 mars 2020

Le Cri de l'innocence




Le Marronage Je l'ai déjà évoqué mais vous êtes de plus en plus nombreux à suivre la naissance de ce roman qui désormais vous appartient, de quoi je parle? Du marronage. Un esclave en fuite trouvait refuge dans les forêts dense, les marécages, les hauteurs, les endroits difficiles d'accès que ce soit en Guadeloupe, Martinique, Guyane où Reunion. Rapidement et cela dès l'arrivée des premiers captifs d'Afrique, il y a eu la nécessité de s'organiser afin de survivre seul face aux risque d'être repris et durement punis. Le marronage est devenu l'espoir des Esclaves ! Comme je l'ai dit, le terme nous vient de l'espagnol, il s'apparente à un cochon sauvage surnommé le marron qui s'enfuyait systématiquement des enclos. En soit l'analogie n'est pas heureuse mais elle a servie a identifier les téméraires fuyant leur condition. En y accolant "nègres" on s'est retrouvé avec l'appelation "nègres Marrons". Composé de noirs, de mulâtres, de natif de l'île ou venant d'Afrique, une organisation clanique a vu le jour sur le modèle des tribus africaines. Il y eu même un Roi Marrons en Guadeloupe. Les clans était disparates sur cette île puisque c'est la que se déroule notre histoire. La taille variait également beaucoup, allant de quelques individus à plus de 1000. Dans le livre j'ai mis en-avant des clans importants et connus des historiens. Solitude elle-même avait rejoins un clan comme vous le lirez. J'ai apporté un soin particulier aux descriptions, à l'organisation de ces clans, à l'état d'esprit y régnant. l'attachement à l'Afrique est l'une des caractéristiques majeures et les coutumes y étaient largement inspirées. Ces rebelles, qualifiés ainsi par la France, ont contribué à l'abolition de 1848 par un harcèlement constant des troupes envoyées sur l'île pour mater les Esclaves. J'aime à penser que Solitude et les siens ont permis de faire émerger cet état d'esprit et j'aime à croire que cela sera de nouveau le cas en 2020.


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