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Gabriel Souleyka écrivain
15 février 2020

Vivre libre où mourir

Une devise

Vivre libre où mourir, voilà ce qui s'inscrivait à la nuit tombée sur des murs de bâtiment officiel en Guadeloupe.

le 4 février 1794, la France, sous la pression d'autres nations ainsi que des révolutionnaires, abolit l'esclavage et met fin à la traite négrière.

Du moins en théorie car le commerce macabre se poursuivra en dépit de cet arrêté. 

Les arrivées clandestines, les ventes par des pays tiers se poursuivent.

Ainsi, les libres de couleurs qui sont des noirs affranchis où nés libres vont protester contre cette hypocrisie. En outre, les colons de l'île vont continuer l'exploitation des Esclaves de manières insidieuse en leur assurant un logis et de la nourriture contre un travail pénible.

Napoléon souhaite garder la sympathie des colons et assurer les revenus liés à l'esclavage et en 1802, en début d'année, puisque finalement cela ne change pas grand chose, il rétablit officiellement l'esclavage.

La devise sera la reponse immédiate, le roman consacre des chapitres entier sur ces enjeux et livre une analyse fine de ce combat légitime pour la liberté. La Mulâtresse Solitude, quand elle est pendue à 30 ans, comme vous le lirez dans les premières pages hurlera "VIVRE LIBRE OÙ MOURIR" comme un appel résonnant éternellement.



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