Le Cri de l'innocence

Des Secrets 

Ce matin j'ai publié un second extrait du roman où justement nous faisions face une agression abominable, un viol sur un petit garçon.

Je n'ai pas fait de sensationnel dans mon roman, ce n'était pas facile de raconter une traversée d'Afrique vers Guadeloupe. Des manuels d'histoires nous expliquent les conditions d'embarquement, décrivant les dispositions, un film comme "Amistad" est assez réaliste sur la traversée. Il me fallait être à la hauteur pour ne rien oublier.

Ces atrocités perpétuées pendant des siècles ont froisser des âmes, détruit des coeurs.

Au cours du périple de Solitude il y a d'autres viols, d'autres tortures souvent commises en pleine nuit à l'abri des regards, devenant des Secrets honteux.

Elle va cumuler bon nombre de secret notre héroïne pour finir par exploser littéralement et plus que s'enfuir, entrer en résistance.

Lire "le Cri de l'innocence" c'est accepter d'explorer des secrets, de faire face au mal absolu personnifie par un contre maître, un colons, un soldat, un chasseur...

Mais c'est aussi les secrets de l'amour quand Solitude et Lukengo se cachent dans les recoins d'une cascade. Les secrets d'une véritable fraternité entre Joseph Ignace et Louis Delgres, qui se poursuivra entre les prisonniers de Matouba.

Voilà aussi ce qu'est "le Cri de l'innocence".